Documents  L'Observatoire des politiques culturelles | enregistrements trouvés : 11

L’impact environnemental du secteur culturel est longtemps passé inaperçu, au regard d’autres domaines plus directement incriminés tels que l’agriculture, l’industrie, le bâtiment… Pourtant, force est de constater que la culture dépend elle aussi très fortement des énergies fossiles, notamment avec la mobilité des artistes et des publics, l’alimentation, l’usage des bâtiments et du numérique, ou les besoins en énergie. Une dépendance dont le monde culturel a pris plus largement conscience récemment.
Ce dossier vous propose un ensemble d'articles, de podcasts et de vidéos pour mieux comprendre.

Comment se sont construites les politiques culturelles ? En quoi les controverses d’aujourd’hui reflètent-elles les préoccupations des révolutionnaires de 1789, la rupture entre Rousseau et D’Alemberg, la politique du Front populaire ou celle des années Lang ? De la Révolution à aujourd’hui, Guy Saez nous entraine, avec ce podcast, dans le récit passionnant de l’histoire de la culture.

L’émergence du numérique a fortement interrogé la place des bibliothèques publiques au sein d’un écosystème informationnel où il n’a jamais été aussi facile d’accéder aux savoirs et à l’information. À l’ère de l’abondance informationnelle filtrée par les GAFAM1, l’« expertise neutre » du bibliothécaire, médiateur et curateur, n’a jamais été aussi nécessaire. Néanmoins, cette exigence oblige les bibliothèques publiques à se repenser et à adapter leurs indispensables missions traditionnelles à cet environnement numérique. Hormis leur rôle de facilitateur dans l’accès à un pluralisme culturel, les bibliothèques publiques ont aujourd’hui un autre défi à relever : aider les citoyens à développer leur pouvoir d’agir au sein d’une société numérique.

L'Observatoire : la revue des politiques culturelles, 2021, n°58, consultable au CDIP

Voici un extrait du livre Médiation numérique des savoirs - Des enjeux aux dispositifs co-écrit par Lionel Dujol et Silvère Mercier et publié aux éditions ASTED en 2017. Dans un monde connecté, la question est moins celle de l’accès à l’information que celle des parcours et des choix menant à telle ou telle information. À ce titre, les médiations numériques des savoirs n’ont jamais été aussi nombreuses. Motsvalises pour certains, médiation et numérique peuvent prendre un sens précis à condition de les considérer comme les clés d’une démarche au service du partage et de développement des savoirs et des savoir-faire. Mais comment traduire cet objectif en dispositifs concrets ? Comment développer une stratégie de médiation dans le cadre d’une politique publique ? Nous verrons pourquoi et comment le centre de gravité de l’activité d’une bibliothèque peut se déplacer de la constitution de collections vers des activités de curation et de médiations numériques des contenus.

Extrait de la revue "L'Observatoire : la revue des politiques culturelles", 2018, n°51, consultable au CDIP

Si toute oeuvre de l'esprit, protégée par le droit d'auteur ou entrée dans le domaine public, peut être momentanément ou plus durablement indisponible, les "oeuvres indisponibles" dont il est ici question renvoient à des oeuvres encore sous droit mais qui ne plus disponibles au travers des réseaux classiques de distribution. Ainsi, chaque année, dans le secteur du livre par exemple, de nombreux titres ne font plus, pour de multiples raisons, l'objet d'une diffusion commerciale et d'une publication, sous forme imprimée ou numérique, et deviennent "indisponibles".

Extrait de la revue "L'Observatoire : la revue des politiques culturelles", 2020, n°55, consultable au CDIP

De plus en plus souvent adressée, la question dite « de la diversité » charrie son lot de présupposés et de lieux communs, oscillant entre mauvaise conscience et déni de situations ; s’épargnant une objectivation parfois délicate et inconfortable de ce que dit cette question de nos contextes sociaux comme de nos pratiques culturelles. Par évidence locale, autant que par convictions, la question des diversités est, depuis 2013, un axe structurant du projet de la Scène Nationale de l’Essonne, située à Évry-Courcouronnes et Ris-Orangis.

Extrait de la revue "L'Observatoire : la revue des politiques culturelles", 2020, n°56, consultable au CDIP

Sous l’impulsion du concept de troisième lieu1, les bibliothèques élargissent de plus en plus leur champ d’action vers la dynamisation culturelle d’un territoire, l’action sociale, la formation et l’apprentissage, la préservation de l’environnement, la lutte contre les inégalités et même le développement économique. Pour autant, leurs missions restent les mêmes et peuvent ainsi être définies : les bibliothèques, qu’elles soient rurales ou non, publiques ou non, ont pour mission de fournir un accès à l’information et aux savoirs et d’en faire la médiation.

Extrait de la revue "L'Observatoire : la revue des politiques culturelles", 2018, n°52, consultable au CDIP

Avec l’avènement d’Internet, les bibliothèques ont traversé dans les années 2000 une crise sans précédent. Comment rester, en effet, une institution pertinente pour les usagers quand l’accès à l’information, leur mission principale, pouvait se faire soudainement par un biais aussi direct ? Même dans les pays nordiques, où le taux de fréquentation de ces établissements a toujours été très élevé, nombre d’entre elles ont connu une désaffection importante et les chiffres de prêt de documents, indicateur jusqu’alors central, ont amorcé une courbe continuellement descendante. Face à cet essoufflement, il devenait essentiel de renouveler le modèle.

Extrait de la revue "L'Observatoire : la revue des politiques culturelles", 2018, n°52, consultable au CDIP

Il est aujourd’hui courant d’opposer le droit d’auteur au domaine public et aux « communs » ; dans cette approche, le premier serait un frein à l’accès à la connaissance, contrairement aux seconds qui faciliteraient la circulation du savoir. Cette lecture doit être combattue : en lieu et place d’une logique d’opposition – voire d’affrontement –, une analyse fondée sur la conjugaison du droit d’auteur, du domaine public et des communs apparaît plus réaliste.

Extrait de la revue "L'Observatoire : la revue des politiques culturelles", 2020, n°55, consultable au CDIP

Fortement engagée en faveur de la lecture publique, la sénatrice Sylvie Robert est à l’origine de préconisations sur l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques ainsi que d’un amendement qui a conduit à une augmentation des crédits de l’État dans ce domaine. Nous l’avons interrogée sur les enjeux d’une ouverture plus large de ces équipements culturels, en particulier en soirée voire une partie de la nuit comme cela est déjà le cas dans différentes villes européennes.

Extrait de la revue "L'Observatoire : la revue des politiques culturelles", 2019, n°53, consultable au CDIP