H La « bibliothèque verte », pour quoi faire ? : le rôle des bibliothèques dans la transition écologique
Parce qu’elle est systémique, la crise écologique qui nous touche peut se vivre dans une foultitude de domaines et se suivre au travers de divers prismes et indicateurs : empreinte écologique, stress hydrique, consommation énergétique, biodiversité, etc. L’approche la plus répandue actuellement consiste à se focaliser sur l’empreinte carbone des biens et des services, approche à la fois globale et quantifiable. Les politiques publiques s’organisent donc pour prendre en compte leurs « émissions de gaz à effet de serre » et au-delà « l’empreinte carbone de leur activité » – les mesurer et travailler à leur diminution draconienne : la Conférence des parties (COP) 21, qui déboucha sur le fameux Accord de Paris, vise ainsi à réduire drastiquement l’empreinte carbone de chaque humain sur terre. Et le Français moyen d’être invité à passer de 10 à 2 tonnes CO2eq (ou équivalent CO2) par an. Pour réussir pareille prouesse, il faudra conjuguer les efforts importants des industries, des politiques publiques et de chaque citoyen.(...)
À côté des efforts individuels, les services publics doivent donc eux aussi réduire fortement leur empreinte carbone. En tant que service public, les bibliothèques (publiques et universitaires) doivent donc participer de l’effort global. Mais encore ?
Article publié sur le site de la revue "Bulletin des bibliothèques de France", 30 mai 2023