Documents  CHABIN Marie-Anne | enregistrements trouvés : 5

L'ouvrage montre qu'il y a bien des façons de considérer l'archive : légale ou personnelle, historique ou utilitaire, technologique ou littéraire. Elles concernent tout le monde et, pour qu'elles se livrent, il faut savoir les apprivoiser, préserver leur support, comprendre leur discours. Mais quel est leur avenir alors que coexistent information fugitive et besoin de mémoire tangible ?

Les archives se créent, s’étoffent, s’accumulent, forment des masses assimilées
selon le contexte à un encombrement austère ou à un bastion mémoriel. Il y a
celles qu’on connaît bien, celles qu’on n’ouvrira jamais, celles qui disparaissent,
celles qu’on retrouve, celles qui n’ont jamais existé, celles qui déçoivent leurs
utilisateurs et celles qui apportent la preuve de ce qu’on avance.
Comment sont-elles venues là? Quelle est la part aléatoire ou providentielle
de la conservation? Quelle est la part active, réactive, proactive de l'archivage?
Dans ce monde mouvant, numérique et contentieux, archiver, c’est-à-dire
mettre dans un lieu sûr ce qu’il faudra retrouver plus tard, n’est pas un geste
anodin. Tous les acteurs de la société, avec leurs aspirations et leurs
revendications croisées, ont un rôle à jouer dans la sélection de l’information,
le traitement des données, le financement de la conservation ou l’exploitation
des documents. Pour tous et pour chacun, archiver à bon escient, c’est faire
preuve d’une capacité d’anticipation, et d’audace, face au défi du temps et à la
force d’inertie.

Après la question sur le sens des mots brouillon, original et copie sous le titre « le document dans tous ses états », je poursuis ma réflexion par une interrogation sur la notion de forme, ces éléments qui caractérisent un document et qui ne sont ni la matière d’enregistrement de l’information ni le fond du discours enregistré, à savoir : l’occupation de la page (marges, interlignes, pagination…), relief de l’écriture (tailles, couleurs, ponctuation, abréviations, soulignés, ratures, répétitions, ajouts…), formules de salutation, identification de l’auteur et du destinataire, date, etc

Les entreprises, confrontées à l'accumulation des risques informationnels, sont parfois déstabilisées par la transition numérique qui complexifie les choses au lieu de les simplifier. Entre exigences de sécurité informatique, conformité au RGPD, anticipation des contentieux, enjeux de e-réputation, archivage managérial, etc., les données à gouverner sont nombreuses et multiformes. Comment développer une gouvernance efficace ? Au service de la gouvernance des données à risque, le modèle Arcateg™ propose une approche originale de la gouvernance des données. D'une part, il prend en compte tout le périmètre des actifs informationnels de l'entreprise dont la mauvaise gestion comporte un risque ; d'autre part, il définit des règles de gestion (qualité, sécurité, pérennité, accès, destruction) dès la production des données et pour toute la durée du risque. Avec sa codification universelle, ses règles personnalisables, ses codes couleurs et son mode opératoire très simple, le modèle Arcateg™ facilite la cartographie des données à risque, le repérage des lacunes et l'identification d'actions d'amélioration concrètes au service de la gouvernance des données. Quelle que soit la nature du projet, la méthode Arcateg™ apporte ainsi un éclairage nouveau et pertinent à tout « gouverneur » des données.