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Dès 1844, dans The Pencil of nature (voir ill. ci-dessous), le photographe anglais William Henry Fox Talbot réalisait un ouvrage dans lequel il proposait une vue de bibliothèque accompagnée d’un texte. Le lecteur découvrait des livres dont le dos était illisible, témoignant d’une vision de la bibliothèque comme lieu de silence et de mystère. Cette vue photographique, qui relève d’une approche documentaire, est la première d’une série de représentations liées à l’univers du livre en photographie et va inspirer de nombreuses démarches de recensement au cours du 20e siècle. Depuis les années 1960 et l’apogée de l’art conceptuel, les références aux notions de classement et d’archivage ont pris une valeur nouvelle pour de nombreux artistes. Qu’est-ce qui motive un artiste à s’emparer du motif de la bibliothèque ou à faire référence à l’environnement documentaire des bibliothèques dans son œuvre ? Pour quelles raisons les artistes s’emparent-ils des structures d’étagères comportant des livres ou vidées de leur contenu ?
Extrait de "La revue de la BNU", 2023(28), pp. 28-41
Dès 1844, dans The Pencil of nature (voir ill. ci-dessous), le photographe anglais William Henry Fox Talbot réalisait un ouvrage dans lequel il proposait une vue de bibliothèque accompagnée d’un ...
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