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Lionel Maurel, "juriste et bibliothécaire", revient dans son blog S.I.LEX sur la polémique qui a opposé le secteur de l'édition et les bibliothèques sur la taxation des lectures publiques par des bibliothécaires ou des auteurs.

Le débat interprofessionnel autour de la loi « Dadvsi », transposant la directive européenne de 2001 sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information, a souligné la place croissante des questions de propriété intellectuelle dans le monde des bibliothèques.
Structurée sous le double angle du droit comparé et de la bibliothéconomie, l’étude de la situation en France et au Canada, à partir de l’exemple de la collection numérique de Bibliothèques et Archives nationales du Québec (BAnQ), présente l’environnement institutionnel et juridique de la numérisation des œuvres protégées. Les bibliothécaires, investis dans le développement d’une collection numérique, trouveront dans l’ouvrage de Lionel Maurel de nombreuses pistes de réflexion et des propositions concrètes.
Un ouvrage enrichi par un glossaire des termes juridiques ainsi que des encadrés sur les règles du droit d’auteur classique.

Promulguée en 2016, la loi pour une République numérique1 (LRN) comporte plusieurs mesures sur lesquelles vient s’appuyer la politique nationale de science ouverte. Ces mesures sont transposées, notamment, dans le Code de la recherche et dans le Code régissant les relations entre le public et l'administration (CRPA). Le présent guide vise à proposer des recommandations pour l’application de ces mesures. En particulier, il propose des éléments d’interprétation de l'article 30 de la loi (devenu article L. 533-4 du Code de la recherche2), qui est connu pour être une disposition majeure en matière de publication des écrits scientifiques (alinéas I et III), en ce qu’il instaure un droit pour les chercheurs au dépôt de leurs publications en archive ouverte, moyennant le respect de certaines conditions.