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S. Tisseron interroge le rapport de la civilisation occidentale aux diverses formes d'image à l'ère numérique. Depuis l'invention de l'imprimerie, la culture du livre a imprégné les mentalités. Les technologies numériques amènent un bouleversement, confrontant l'homme à d'autres relations possibles au temps, aux autres, à l'espace, aux savoirs, et donc à l'identité même.

Ce livre réunit sur la pandémie de Covid-19 les contributions de cent vingt-sept chercheurs et artistes, travaillant dans trente-huit pays répartis sur cinq continents. Leur collaboration a été rendue possible par l’Institut d’études avancées de Nantes. Chaque année des universitaires venus du monde entier y poursuivent librement leurs recherches, au sein d’une communauté de travail interdisciplinaire qui les confronte à la diversité des expériences et des façons de penser. L’ensemble des anciens résidents forme un véritable collège mondial de la recherche dont ce livre illustre un angle d’analyse original dans la saisie des multiples dimensions de cette crise sanitaire sans précédent. On y découvre les diverses modalités selon lesquelles les sociétés humaines appréhendent leur rapport au temps, à la maladie, à la vie et à la mort. L’expérience de la pandémie est étudiée à partir de nombreux points de vue comme celui de la critique de la rationalité économique dominante et des inégalités accentuées par la crise sanitaire, ou celui de l’architecture normative des sociétés, envisagée à l’aune des libertés publiques, de la responsabilité sociale des États et de leur défaillance.