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Découvrez l’ABC de l’accessibilité numérique réalisé par la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France pour mieux comprendre ce sujet essentiel :
- Handicap et numérique ?
- L’accessibilité numérique, qu’est-ce que c’est ?
- Quelles sont les obligations légales ?
- Comment s’emparer de l’accessibilité numérique ?

Spectaculaire, le développement du numérique compte parmi les plus profondes transformations de notre époque. Il bouleverse tout l’écosystème culturel ; renforcé depuis la pandémie de Covid19, il promet de s’intensifier encore avec l’irruption des intelligences artificielles génératives. Simultanément à l’indéniable richesse permise par la numérisation, le mouvement de plateformisation et la domination de grands acteurs sont aussi porteurs de dangers avec des algorithmes qui visent avant tout capter et à retenir l’attention des utilisateurs, ce que l’on nomme «l’économie de l’attention».

Le Consortium pour des livres accessibles (ABC) est un partenariat public-privé dirigé par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), une institution spécialisée des Nations Unies située à Genève (Suisse). Aux termes du Traité de Marrakech, des livres en formats accessibles peuvent être produits et échangés par-delà les frontières dans l’intérêt des personnes aveugles, des déficients visuels ou des personnes ayant d’autres difficultés de lecture des textes imprimés. L’ABC contribue à la mise en œuvre concrète des objectifs du Traité de Marrakech.

Treize millions de Français ne maîtrisent pas le numérique alors que les services dématérialisés sont de plus en plus nombreux. « L’illectronisme ne disparaîtra pas d’un coup de tablette magique. » 1 L’existence de fractures qui traversent la population autour des usages des outils numériques et informatiques est aujourd’hui un fait connu, plutôt bien décrit et partagé sur la scène politique. Les inégalités d’accès aux services publics ont été pointées 2. Aux problèmes il convient d’apporter des réponses et des solutions. L’enjeu actuel consiste donc à imaginer et construire des politiques publiques pouvant répondre à ces défis. Les bibliothèques sont un des outils de politique publique à même d’y répondre : dans quelle mesure, pourquoi et comment ?

Extrait du Bulletin des bibliothèques de France, 2020(2)

Pour partager réflexions et échanges autour de la notion d'inclusion, des évolutions de son acceptation dans le champ professionnel et de ses applications possibles, Le 11/12 a invité l'association Signes de Sens, qui intervient dans le champ de l'accessibilité dans la culture et la lecture, la Bibliothèque Municipale Internationale de Grenoble, qui développe un fonds multilingue, et Talia de Rugeriis, autrice du mémoire Lutte contre les stéréotypes de genre : quelle place pour la Bibliothèque pour enfants ?

Comment concilier l'extraordinaire apport du numérique dans le domaine culturel et la nécessité d'un fonctionnement plus sobre ? Les acteurs culturels peuvent-ils être porteurs de solutions pour ces enjeux ? La crise sanitaire et le confinement ont provoqué une accélération sans précédent des usages culturels numériques. Elle a aussi confirmé les risques de précarisation potentielle des producteurs de contenus, mais aussi d'accroissement des inégalités dans l'accès des usagers aux ressources culturelles. À ces points d'attention s'ajoutent aujourd'hui la question de la soutenabilité de l'économie numérique dans son ensemble, au fur et à mesure qu'on découvre son impact considérable sur le plan énergétique et environnemental.

Panorama du CHEC du 14 juin 2022
Placé auprès du Secrétaire général du ministère de la Culture, le Cycle des Hautes Études de la Culture (CHEC) réunit chaque année une quarantaine d’auditrices et d’auditeurs pour construire ensemble une vision stratégique et partagée sur les grands enjeux des politiques culturelles face aux mutations contemporaines. Il poursuit ainsi un triple objectif de décloisonnement, de rayonnement et de renouvellement des approches.

Inclusion numérique, numérique durable et responsable, accessibilité, étude sur les ressources numériques, science ouverte et présentation de projets BNR sont au cœur de cette nouvelle édition des journées nationales BNR.
Organisées par la Bibliothèque départementale du Pas-de-Calais, l'Agence régionale du livre et de la lecture des Hauts-de-France, l'Université d'Artois et le Ministère de la Culture (DRAC des Hauts de France et Service du livre et de la lecture), ces rencontres sont ouvertes aux membres du réseau des BNR et à leurs partenaires mais aussi à tous les professionnels intéressés par le numérique en bibliothèque.

Table ronde animée par Vanessa VAN ATTEN, chargée de mission Accessibilité et bibliothèques, Service du Livre et de la Lecture, ministère de la Culture.

Inclusion numérique, numérique durable et responsable, accessibilité, étude sur les ressources numériques, science ouverte et présentation de projets BNR sont au cœur de cette nouvelle édition des journées nationales BNR.
Organisées par la Bibliothèque départementale du Pas-de-Calais, l'Agence régionale du livre et de la lecture des Hauts-de-France, l'Université d'Artois et le Ministère de la Culture (DRAC des Hauts de France et Service du livre et de la lecture), ces rencontres sont ouvertes aux membres du réseau des BNR et à leurs partenaires mais aussi à tous les professionnels intéressés par le numérique en bibliothèque.

Table ronde animée par Lionel DUJOL, responsable innovation & accompagnement aux projets, Direction de la lecture publique de Valence Romans Agglo.

Face aux transformations sociales, aux difficultés économiques, aux enjeux climatiques, aux inégalités culturelles et sociales, la thématique pour le congrès 2022 est apparue comme une évidence : “Les bibliothèques sont-elles indispensables ?”
Sujet XXL en perspective où peuvent être développées plusieurs thématiques :
*Les collections : tous les supports présents en bibliothèque sont-ils des “produits de première nécessité” ?
*Le numérique : le rôle des bibliothèques dans la mise à disposition d’outils et d'accès à internet, l’accompagnement aux démarches dans un contexte où les services à distance ont parfois totalement remplacé certains guichets, la lutte contre l’illectronisme ;
*Le rôle et la place des médiathèques dans la chaîne du livre et son économie ;
*Les territoires (éloignés, quartiers périphériques, quartiers politique de la ville, ruraux…) et les enjeux transfrontaliers ;
*Les espaces : dédiés aux entreprises, au télétravail, aux collections, aux spectacles, à la création, coworking, etc. ;
*La profession : les bibliothécaires sont-ils indispensables ? L’évolution des missions et du métier : arrivée en bibliothèque de personnes venant d’autres types de formation ou expériences (numérique, culturelle, communication…) ;
*L’accès et l’éducation à l’information (gratuité d’accès du lieu, libre accès aux publications, aux ressources...).

Depuis le 1er janvier 2024, les sites de l'internet public non accessibles aux personnes handicapées peuvent faire l'objet de sanctions à hauteur de 50 000 euros. En rapport avec les objectifs de la loi « handicap » de 2005, le but est que les démarches en ligne les plus courantes soient accessibles fin 2025.
Prise en application de la loi du 9 mars 2023, l’ordonnance du 6 septembre 2023 réaffirme les obligations de la loi de 2005 sur le handicap et ses objectifs : « l’accessibilité numérique à 100% ».

Dans la continuité des baromètres réalisés en 2014, 2016 et 2019, le Baromètre de l’accessibilité numérique en lecture publique vise à mesurer, à échéances régulières, le niveau de prise en compte par les bibliothèques de lecture publique des standards de l’accessibilité numérique (WCAG, RGAA). Des critères relatifs aux « parcours usagers » sont également pris en compte.
Le baromètre comporte trois volets :
l’accessibilité des sites web et portails de bibliothèques (parties quantitative et qualitative) ;
l’accessibilité des catalogues en ligne (OPAC) ;
l’accessibilité des plateformes de ressources numériques.

Les acteurs culturels sont désormais tous engagés dans la transformation numérique, d’un point de vue de gestion interne, bien sûr, mais également dans leur mode de relation avec les publics, et concernant les contenus culturels eux-mêmes.(...)
Dans ce contexte par ailleurs très évolutif, quelle est la responsabilité spécifique des acteurs culturels, et comment l’assumer? Comment assurer la découvrabilité de contenus culturels de qualité, qu’ils soient ou non numériques, en ligne ou à corps présents? Comment, au-delà même de cet enjeu indéniable de visibilité, proposer des modes d’adresse et des contenus qui assurent non pas seulement une fréquentation mesurable de façon quantitative mais une véritable qualité d’expérience, fondée sur la relation aux œuvres, et avec les personnes, et concourant à une véritable émancipation. En un mot, comment les acteurs culturels peuvent-ils participer à instaurer une écologie de l’attention ?