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Exposition qui rend hommage à l'oeuvre gravé, environ 200 pièces, de R. Groborne, artiste français contemporain également peintre et sculpteur. Propose un parcours parmi ses gravures, depuis les années 60 jusqu'à nos jours, ainsi qu'une analyse de croquis et dessins préparatoires qui permettent de mieux comprendre sa démarche.

L'ermite chrétien attaqué par une multitude de monstres et de démons a inspiré de nombreux artistes. Ce film propose une vision rapprochée des deux versions de La Tentation de saint Antoine gravées au début et à la fin de la carrière du célèbre aquafortiste lorrain du XVIIè siècle. Le monde carnavalesque et diabolique imaginé par Jacques Callot est révélé dans ses moindres détails et éclairé par les commentaires de Maxime Préaud, qui, lui-même graveur, se livre devant nous à une démonstration de la technique de l'eau-forte. Erik Desmazières, artiste contemporain, présente sa propre interprétation de la Tentation de saint Antoine, gravée en 1993.

A travers diverses oeuvres : sculptures, dessins, gravures, arts décoratifs, une présentation du thème de l'antique dans l'art européen du XVIIIe siècle. Cette présentation s'organise autour du débat que suscita la découverte de nouveaux vestiges au début de ce siècle et qui fit naître une tentation classicisante avant que la tendance rocaille et rococo n'en vienne tempérer l'influence. ©Electre 2018

Fascicule de la revue électronique "Bulletin de la Sabix" publié par la Siciété des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l'école polytechnique et consacré à la gravure et aux collections de la bibliothèque de l'école polytechnique :

« La présente revue vous propose tout d'abord un bref rappel des procédés de gra–vure, extrait du cours que j'ai professé à l'X [école polytechnique] entre 1981 et 1990. Vient ensuite un historique de la gravure occidentale qui permet de situer certaines pièces intéressantes du fonds de la Bibliothèque dans leur contexte. Enfin, nous consa–crerons quelques articles à des personnalités liées à l'École qui ont fait µuvre de graveurs. »

« Nous sommes allés filmer les gestes immémoriaux de la gravure à l'Atelier des Beaux-Arts Sévigné. Notre article didactique, mêlant textes, images et vidéos, décortique les techniques de l'estampe et révèle leurs particularités. Le burin, la manière noire, l'eau-forte, l'aquatinte, la gravure au sucre et la linogravure n'auront plus de secret pour vous ! »
la page contient 4 vidéos :
- 1 le tirage (00:01:17)
- 2 la taille douce directe (00:02:10)
- 3 la taille douce indirecte (00:02:30)
- 4 la taille d'épargne (00:00:56)

Rodolphe Bresdin vécut dans son siècle comme un naufragé, il rêvait d'îles désertes et de forêts vierges. Ses encres de Chine, ses eaux-fortes et ses lithographies ne ressemblent à rien de ce qu'on faisait de son temps, pourtant il participe pleinement du mouvement romantique. L'ouvrage présente 120 oeuvres dont l'art minutieux et dense voisine souvent avec le fantastique.

Pierre Tal Coat (1905-1985) est l’une des figures majeures de la peinture française après la guerre. En pleine vague d’abstraction, son œuvre ne rompt jamais le dialogue avec la nature ; il poursuit, en plein XXe siècle une certaine écriture du paysage où l’ont précédé Corot et Cézanne.
"Le vrai véhicule du regard" : c’est ainsi que Tal Coat qualifiait le blanc du papier. Accompagnant une importante rétrospective des œuvres graphiques de l’artiste à la Bibliothèque nationale de France, ce livre entend montrer la dimension primordiale qu’a tenu ce blanc dans l’œuvre de Pierre Tal Coat. Dessinateur infatigable, Tal Coat fut également un grand créateur d’estampes. Ami des écrivains, il aborda régulièrement l’espace du livre avec certains d’entre eux, comme André du Bouchet, pour des réalisations magistrales dans le domaine de livre illustré. Poètes, philosophes, historiens d’art, imprimeurs d’estampes sont les auteurs de ce portrait qui alterne études et témoignages.

Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition « Tal Coat, l'énergie du blanc. Œuvres sur papier (1926-1984) », organisée par la Bibliothèque nationale de France, sur le site Richelieu, galerie Mansart, du 15 février au 2 mai 1999.@BnF

220 lithographies composent cette oeuvre qui met en lumière l'évolution de l'écriture lithographique de l'artiste, et propose toutes les étapes de la fabrication des lithographies, depuis la matrice jusqu'à l'épreuve du Charivari.

Cet ouvrage est une rétrospective consacrée à l'oeuvre gravée du peintre, graveur et historien d'art franco-israélien, Avigdor Arikha.
Le catalogue comprend trois brefs textes de Samuel Beckett, un entretien entre l'artiste et la commissaire d'exposition, M.-C. Miessner, ainsi qu'une biographie et un inventaire sommaire des 135 estampes détenues par la Bibliothèque nationale.

Apprenti à Paris chez Melchior II Tavernier, un éditeur d'estampes et de livres illustrés venu d'Anvers, Abraham Bosse (1604-1676) s'est notamment illustré dans les problèmes de perspective appliqués aux beaux-arts. Ces deux expositions retracent sa carrière de graveur, notamment dans le domaine du livre.

La recherche de la lumière et de la transparence ne cesse de hanter le peintre Geneviève Asse dont l'œuvre gravé remonte à 1942 et son intervention dans le livre avec des poètes à 1963. À partir de ses collections, et grâce à la générosité de l'artiste, la Bibliothèque nationale de France retrace le parcours de Geneviève Asse en soixante-dix-sept estampes et quinze livres, de 1942 à 2001. Économie du trait, dénuement de la ligne pour ses pointes sèches et ses burins, apparition, au milieu des années 1970, du bleu, de "son bleu", obtenu grâce à la technique de l'aquatinte. "En gravant, j'écris et à la fois je m'inscris." Les titres des œuvres servent de point d'ancrage à ce parcours en partie chronologique. Toutefois, que ces titres fassent référence à la nature, Feuille, Graine, Automne, à l'architecture, Fenêtre, Ouverture, Triangle soleil, ou encore au monde de l'océan, Atlantique, Ancre, Marine, la référence ultime reste la poursuite de la lumière, de l'espace et de la couleur. Non négligeable est la part prise par Geneviève Asse dans le livre. Deux raisons à cela : son goût pour la poésie, pour des poètes comme Pierre Lecuire, Samuel Beckett, Silvia Baron Supervielle, André Frénaud, Yves Bonnefoy, Jorge Luis Borges et surtout André du Bouchet, mais encore son attachement à la construction du livre, à sa conception.

Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition « Geneviève Asse. La pointe de l'œil », présentée par la Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, du 26 février au 19 mai 2002.@BnF